Épisode 4 : Les années 2000 où tout fout le camp, l’overdose.
Comme prévu, l'envie s'est faite démolir par le ski bonheur, alors le roman photo des vacances à Tignes ça sera pour une autre fois. Sinon, va pour l'épisode 4 de ces quart de siècle.
Deux plus tard, on gagne l’Euro 2000. Jamais personne n’avait triomphé à l’Euro étant champion du monde en titre. Juste l’Allemagne avait fait l’inverse en remportant l’Euro 88 avant la Coupe du monde 90. Une époque où les germains disaient que le football se jouait à onze et que les Allemands gagnaient toujours à la fin. Pour la finale de Rotterdam, je suis à nouveau à l’étranger : Tenerife. Le match sur la BBC, c’est chiant, mais qu’importe, pas besoin de commentaires pour voir Henry encourager les Italiens à reboucher les bouteilles de champagnes quand Wiltord égalise à 1-1. Quand Trezeguet nous a donné la gagne, je me souviens de la gueule hallucinée de mon frère qui n’en avait strictement rien à faire du foot. Lui son truc, ce soir c’était de passer trois heures au téléphone avec la nana qui partage toujours sa maison, son lit, sa voiture…
Les années lycée sont une période de folie perpétuelle, d’excès dans de nombreux domaines. Je suis fan de l’équipe de Dimanche, je prends un pied pas possible à voir à tout prix les buts d’un Santander - Celta Vigo ou d’Empoli – Reggina (oui à l’époque Canal + les montrait !). Je calque mes week-ends et ma vie sociale en fonction de la journée de championnat. Je rentre du Kfé Court pour le match de 17 heures sur Canal, même si c’est pour un Toulouse – Monaco… Le problème, c’est qu’en 2002, la branlée sénégalaise et la pub d’Adidas avec la deuxième étoile me font monter un sévère excès de ballon rond, je trouve du réconfort dans le tour de France.