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Rigolons un peu avec le sport
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15 mars 2008

Même pas peur, la VHS du Mundial Argentin de 1978 !

cm1978Ça fait toujours le même effet quand on découvre la collection de VHS d’un copain. On s’attend forcément à trouver des films enregistrés avec la jacket téléK7, peut-être même un film de boules ou deux. Mais alors la rétro des Mundial 1978, 82 et 86 !

Tout commence sur un plan au niveau de la pelouse de Platini dribblant trois argentins et lançant Didier Six qui bat le gardien Argentin Fillol, mais rate le cadre… Les commentaires de Thierry Roland qui revient avec cette K7 de 1990 sur la coupe du monde 1978 sont d’une authenticité rafraîchissante. On commence par France – Italie. Musique de film d’amour au piano pour des dégagements de Dino Zoff, toute la détresse de Michel Platini, marqué à la culotte par Tardelli. Des arbitres en noir, Marius trésor est capitaine. L’époque où les joueurs ont les cheveux plus longs que leurs shorts ! Bernard Lacombe ouvre le score au bout de 38è seconde, mais Rossi et Zaccarelli sont plus forts. Ambiance Royal Canin, c’est à se demander où est le berger Allemand.
Depuis 58 ans, jamais les tricolores ont réussi à battre les Italiens… Les temps ont bien changé et je suis bien heureux de ne pas avoir connu ces années-là ! Ce France - Italie est la dernière victoire Italienne à ce jour (2-1).
Des longs plans séquences, sans commentaires avec juste l’ambiance du jeu en mono. L’engagement n’est pas le même. Si le jeu est moins rapide, les espaces sont plus nombreux et les duels plus francs, on ne simule pas de s‘être fait fauché sur la ligne de touche après un tacle comme aujourd’hui. Et même si le joueur chute. Il se relève et fait la touche. C’en est presque aberrant.
Toute la coupe du monde des bleus ses joue le match suivant contre l’Argentine à domicile. Dans le stade Monumental qui plus est. Vainqueur de la Hongrie (2-1), les Argentins jouent sans complexes, la France tient la Coup. Et revoilà les images ralentis, piano de films de fesse façon dimanche soir sur M6. Passarella ouvre le score avant la mi-temps, Platini relance les bleus à l’heure de jeu, mais Luque bat les bleus à 17 minutes de la fin.

1671Bien avant : "Puisqu'il y a deux Lee sur le terrain, on peut faire une chambre."


Un peu plus loin des images de l’Autriche de Krankl sur fond d’opéra. Le kitch de la vidéo est comme une magnifique bouffée d’oxygène. Quant on y pense, le football des années 2000 se fait bien souvent sous des fonds sonores issues des bandes originales des films de Jerry Bruckheimer insistant sur un inutile enjeu de vie ou de mort pour le perdant, le vainqueur recevant le droit de passer en seconde en semaine pour une nouvelle mise en péril. Il est en ainsi de cette vidéo fort réjouissante. Des ballons disputés avec des commentaires old school de Thierry Roland (on admire par ailleurs la mutation journalistique du bonhomme qui a su accélérer ses mots). Si Pierre Desproges décriait le journalisme sportif comme le troisième sous-sol de la profession, que doit-il bien penser des Denis Balbir et autres Charles Biétry du fond de sa tombe ? C’est à se demander si des extraterrestres n’ont pas enlevé le vrai Thierry Roland des années 70 et remplacé par un clone tout pourri…
Du football et de la musique classique. Certes, ça fait sport qui pète plus haut que son cul, mais au moins ça ne succombe pas à la mode de mettre du Mika à gogo. La finale de la onzième Coupe du monde affiche les Pays-Bas (finaliste en 74) face à l’Argentine qui va conquérir son premier trophée. Le Monumental de River Plate est plein comme un œuf. Ce n’est pas dur, un gars, un drapeau argentin ! L’atmosphère est hostile aux Bataves mais sans plus (enfin on a retrouvé le berger allemand au pied d’un policier de la milice…). La vérité est que 25 millions d’argentins ont l’occasion unique d’un vrai bonheur sous dictature. Qui s’en plaindrait ?
À la mode argentine, la verte pelouse est maculée de petits papiers blancs jeté des tribunes par centaines. Kempes ouvre le score. Naninnga égalisa offrant une prolongation aux seins, mais l’inévitable Kempes et Bertoni eurent raison de Neeskens, van de Kerkhof et Rep. Le football a bien changé.

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  • "Il y a un grand ménage à faire au sein de la fédération et c'est aux supporters de faire ça." Lionel Luca, député UMP, vient de rendre compte que le mouvement ultra, finalement, c'est utile.
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