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Rigolons un peu avec le sport
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30 janvier 2008

Les Français ne savent pas gagner les finales

coupe_des_clubs_championsLa défaite de Jo-Wilfried Tsonga en finale de l’Open d’Australie résonne dans l’Histoire du sport que les Français comme la constante de l'incapacité à gagner une finale. L’occasion de revisiter les statistiques des Coupes d’Europe de football. Même si ça n’a rien à voir avec le tennis !

Est-ce qu’on doit ça à Raymond Poulidor et le fameux effet qui naquit de ses deuxièmes places au Tour de France 1964, 65 et 74 (sans parler des troisièmes places en 62, 66, 69, 72 et 76) ? Toujours est-il que si la France occupe toujours la première place du classement par nation des victoires au Tour de France, on ne peut pas en dire autant au niveau des Coupes d’Europe de Football. Le constat est même assez flippant. Si l’on considère qu’une finale c’est à celui qui veut le plus la victoire qui l’emporte, notre beau pays devrait compter au moins 6 succès continentaux. Hors on en est à deux, des victoires que l’on doit à Marseille en Coupe des Clubs Champions en 1993 et au PSG en Coupe des vainqueurs de Coupes en 1996. 2 succès donc, sur 13 finales soit 15% de réussite. Pas fameux.

Gloire aux finalistes malheureux

coupe_des_coupesÀ qui la faute ? D’un point de vue historique du moins, c’est le Stade de Reims. Deux fois, de manière rapprochée (1956 et 1959) le Real Madrid eut raison de champenois trop tendres d’abord sur le score de 4-3, puis de 2-0.  Il faudra attendre presque 20 ans pour revoir un club Français au haut de l’affiche et en 1976, c’est Saint-Étienne (qui marche sur les eaux territoriales) qui tente le coup face au Bayern Munich. C’est la fameuse finale de Glasgow. Les Bavarois s’imposent pour la troisième fois de suite. Question de mentale ? Malgré la défaite, les Verts sont accueillis en héros à Paris où ils descendent les Champs-Élysées devant une marée humaine. La célébration de la défaite est née. 30 ans plus part, on en parle encore.
Les épopées européennes ça donne des idées, et deux ans plupart c’est Bastia qui tente le coup en UEFA. Une finale face au PSV Eindhoven, qui se joue en aller-retour, et si les Corses préservent leurs chances à Furiani (0-0), ils prennent le bouillon en Hollande (3-0). Le PSV se paye le doublé Coupe-Championnat.
S’en suit une traversée du désert de 13 ans, pour voir l’Olympique de Marseille se faire battre par l’Étoile Rouge de Belgrade en finale de la C1 en 1991. Le football yougoslave est à son apogée, mais c’est la terrible séance des tirs aux buts qui aura eu raison de la bande à Tapie à Bari. Un an plus tard c’est Monaco (et Jürgen Klinsmann) qui échoue en finale de la Coupe des vainqueurs de Coupes face au Werder Brême (2-0).  Comme l’expérience fait jurisprudence, les Marseillais avec la même génération triompheront du Milan AC en 1993 (1-0). Une première victoire en Coupe d’Europe obtenue au bout de la 6è finale.

Morientes et Drogba n'y ont rien changé !

coupe_UEFAArrivent les années européennes du PSG. 5 demi-finales de suite, et si les Parisiens réussissent à la première tentative (en Coupe des Coupes) face au Rapid de Vienne en 1996 (1-0), la seconde, l’année suivante, est perdue face à Barcelone sur un penalty de Ronaldo (1-0). Et si le PSG a réussi son coup en 96, ce ne fut pas le cas des Girondins de Bordeaux qui échouent face au Bayern (encore) au terme d’une finale retour mémorable (2-0 ; 3-1), mais c’est bien un nouvel échec. 1999, l’Ohème boit la tasse à Moscou face aux modestes parmesans (3-0), même s’il y a une charnière centrale Thuram-Cannavaro en défense.
Un nouveau trou noir, plus loin que les raisons sportives, les raisons fiscales apparaissent. Mais Drogba et Barthez ne peuvent rien contre Valence (2-0), de même Morientes et Giuly face à Porto (3-0) en finales des Coupes UEFA et C1.
Au total, ce sont bien 11 finales perdues pour seulement 2 succès. Loin de moi, l’idée d’énoncer les raisons et les remèdes de tant d’échecs, le fait est que les clubs Français, que se soit dans les années 50, 70, 90 ou 2000 n’ont pas souvent eu raison de leurs adversaires. Même quand ces derniers semblaient à portée comme le PSV Eindhoven, le Werder Brême ou Parme. 

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