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Rigolons un peu avec le sport
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7 janvier 2008

Esprit messin est-tu- là ?

CARTABLESolide dernier de ligue 1, le FC Metz fait un apprentissage cruel du haut niveau avec seulement 7 points à la fin de matchs allers. C’est oublier un peu vite, qu’un jour le club Grenat faisait trembler bien des équipes.

Quoi de mieux qu’un match de Coupe de France contre une CFA pour lancer l’année ? Si les accidents arrivent, Metz a fait respecter la logique en passant 6 buts à Vesoul. Les grenats n’en ayant inscrit que 9 en 19 matchs de championnat. Est-ce l’effet Yvon Pouliquen ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Toujours est-il que même si je suis assez sceptique face au cliché du choc psychologique, le remplaçant de Francis de Taddeo avait demandé des buts au sortir d’un match amical 0-0 face à Amnéville qui évolue en CFA 2. Il a été servis samedi soir avec le triplé de Renouard et celui de Gueye. Deux joueurs qui découvrent la douce sensation du footballeur heureux !

Image_1Si le quotidien du FC Metz est aux paris sur la journée de championnat qui officialisera la descente en ligue 2, aux insultes d’une partie des virages sur leurs propres joueurs et même envers le Président Carlo Molinari, les Grenats ont aussi eu des heures heureuses au plus haut niveau. C’était au siècle dernier, Joël Muller était un entraîneur respecté et respectable, Robert Pires avait à peine trois poils au menton, Cyril Pouget marquait des buts, Sylvain Kastendeuch n’était pas encore conseiller municipal, Rigobert Song faisait prendre sa retraite à Albert Cartier et Lionel Letizi était un bon gardien ignorant encore les dangers d’un champ de patates de Russie. Les années 90 quoi ! Solide équipe du milieu de tableau, les mosellans sont à la fête dans les Coupes. Une demie finale de Coupe de France 1995. Ils remportent même la jeune Coupe de la Ligue en 1996 et finissent 4è de première division cette année-là. Pouget, Pires : les P.P flingueurs, 11 buts chacun lors de cette saison et la chenille redémarre. Le FC Metz est un club sympathique. Soirs d’Europe, le mental se forge, l’effectif aussi. Frédéric Meyrieu, Danny Boffin, Lukic arrivent. Bruno Rodriguez, Kastendeuch, Pires, Song et Letizi sont toujours là. L’équipe a de la gueule en cette saison 97-98, championne d’automne, mais Lens sera plus fort au mois de mai. Certainement l’apogée du club. Car comme après chaque belle histoire du football français, les cadres sont dispersés aux 4 vents de l'Europe d'après Bosman. Pires va muscler son jeu du côté de Marseille, Song part en Italie, Rodriguez va à Paris… Metz redevient un club moyen, humilié au mois d’août 1998 par Helsinki en Tour préliminaire de ligue des champions. Les grenats glissent et finalement, après 35 ans de présence en première division sans interruption, descendent en D2 lors de la saison 2001-2002.

Metz4Barca1À propos d’Europe, le FC Metz est de ces clubs qui a marqué à tout jamais l’Histoire du football français en réalisant LE MATCH EUROPÉEN que Lyon n’est toujours pas parvenu à faire. En cette année 1984, les hommes de Marcel Husson se retrouvent au premier Tour de la Coupe des Coupes face au monumental FC Barcelone. Victoire 4-2 des Catalans à Saint-Symphorien, la messe est dite, croit-on. D’autant plus qu’au match retour au Nou Camp, les locaux ouvrent le score. Mais Toni Kurbos est ses copains vont inscrire 4 buts renvoyant Bernd Schuster à ses études. Et si l’aventure européenne prendra fin au Tour d’après face à Dresde, le peuple minier, durement touché socialement aura vu ses plus beaux représentant triompher d’un géant d’Europe.

Ainsi, il fait bon se rappeler le passé quand les heures actuelles sont bien sombres pour un supporter messin. Chaque club connaît des hauts et des bas. Et si vivre dans le passé n’arrange en rien le présent, il faut savoir reconnaître qu’il n’y a pas d’avenir sans mémoire.

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  • "Il y a un grand ménage à faire au sein de la fédération et c'est aux supporters de faire ça." Lionel Luca, député UMP, vient de rendre compte que le mouvement ultra, finalement, c'est utile.
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