Rennes l’équipe à deux balles ?

Il y a un mois, on donnait le Stade Rennais dauphin de Lyon et solide candidat à la ligue des champions. Depuis les Bretons accumulent les défaites au point de prendre une branlée à la Meinau (3-0) contre Strasbourg.

Cinq défaites de rang. C’est le triste bilan depuis un mois du Stade Rennais en championnat. Monaco (0-1), Bordeaux (3-0), Lyon (0-2), Valenciennes (3-0) et Strasbourg (3-0) ont eu raison d’une équipe qu’on voyait candidate au rôle de trublion de l’année.
Et comme chaque équipe qui fait une série potable ; une seule défaite entre la deuxième à la douzième journée et 24 points sur 33 possibles (soit 2,18 points par match, une moyenne de champion du moins en France), cette dernière craque sous la pression médiatico-populaire et se retrouve presque aussi pauvre techniquement que n’importe quel PSG venu.
Plus que les 12 bus encaissés, c’est les zéros buts inscrits qui posent problème. Car le Stade rennais est en panne offensive. Et j’ai même pas envie de parler de la Coupe UEFA. De toute façon, le Stade Rennais s’en fout autant que moi.

Si Wiltord a été sacré meilleur buteur du mois d’octobre, son forfait pour la réception de Lyon et sa méforme depuis, conjugué à l’apathie de Jimmy Briand, font un Stade Rennais impuissant incapable de peser sur un match. Plus préoccupant encore le milieu de terrain offensif. Jérôme Leroy, après un début de saison canon comme d’hab, devient un fantôme (qui ne joue plus d’ailleurs), Pagis est absent (liste des transferts à sa demande) et quand Didot est blessé ou suspendu son spectre rode route de Lorient mais pas sur une pelouse où un audit doit être fait. Car effectivement la route de Lorient trimbale cette réputation de pire pelouse de Ligue 1 (La faute au manque d’ensoleillement paraît-il).

Alors que faire du Stade rennais ? Il paraît évidemment que cette équipe a été profondément surestimée (débat de l’Équipe.fr). Jusqu’à quel point ? Doit-on se demander si, pour survendre la ligue 1 en période d’appel d’offre, on nous a pas monté une usine à gaz consistant à nous faire croire Rennes était aussi fort que Lens la saison passée au mois de décembre ou Marseille un peu avant ?
Une chose semble néanmoins acquise. Celle d’une équipe qui a encore en travers de la gorge son « élimination » de la ligue des champions lors de la dernière journée de la saison passée. Lorsque Nicolas Fauvergue égalisa à la 93è minute du match Lille - Rennes le 26 mai dernier (1-1) alors que Rennes tenait son troisième tour préliminaire de la C1. 

L’antiwiltord