Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Rigolons un peu avec le sport
Rigolons un peu avec le sport
Archives
9 décembre 2007

Revenir et rendre les skis…

deneriazAprès une préparation estivale qui laissait aux observateurs l’espoir de le voir revenir au plus haut niveau, Antoine Dénériaz a choisi de ranger les skis au placard de manière définitive. À 31 ans, le champion olympique de descente 2006, annonce qu’il n’arrive plus à se faire plaisir sur les planches.

« Merci d’être venus si nombreux, j’ai l’impression d’avoir gagné une deuxième fois les Jeux Olympiques ». C’est comme ça qu’en Antoine Dénériaz a débuté sa conférence de presse. Mais c’est un buisson qui ne cache même pas un lapin. Le Français va se libérer d’un poids devant les micros du pays. « Soulagement », le mot a été lâché à Annecy en ce 5 décembre. Le soulagement pour Dénériaz, champion olympique de descente à Turin en 2006, d’enfin raccrocher les skis. Le natif de Bonneville ne se sera jamais remis de sa terrible chute des mondiaux d’Are en mars 2006, à peine un mois après son sacre olympique. Lui qui avait sorti la course parfaite, le jour J.

Rééducation, tout réapprendre, se faire à cette cicatrice de 15 centimètres, Antoine a galéré pour revenir. D’autant que le souvenir de sa chute est toujours là. Stade 2 à fond derrière le champion français (comme d’hab), l’Équipe fait un papier style banc d’essai style les raisons d’y croire ou pas (à son retour). Mais voilà, une saison blanche derrière lui, Dénériaz doit refaire ses preuves. Exit le top 30 mondial et les dossards qui garantissent une piste stable et plate. En mal de confiance. Pour l’ouverture de la saison de vitesse à Lake Louise, il finit à la 39 place de la descente et 48è du Super-G le lendemain. C’est pas la fête, mais on veut y croire.

Mais voilà, à l’entraînement de la descente de Beaver Creek aux Etats-Unis, Dénériaz, depuis le portillon de départ, voit la terrible chute d’Aksel Lun Svindal. Le géant norvégien, champion du monde de descente, tenant de 3 coupes du monde sur 6. Le traumatisme.

Si le meilleur du monde peut se fracturer des côtes, se casser presque toutes les dents, le nez, la mâchoire, manquer de perdre un œil, à quoi bon continuer. Bastoune avoue que c’est là qu’il a pris sa décision. Et puis comme il dit : « J’arrive à réunir tous les ingrédients, non seulement je ne vais pas vite, mais en plus je ne me fais plus plaisir… » et on est bien d’accord, le ski c’est un plaisir. Alors voilà, à 31 ans, Dénériaz va commencer une seconde vie (parler de retraite à cet âge-là m’a toujours énervé). Son palmarès ? Un titre olympique de descente à 2006 (vous aurez compris) et 4 victoires en coupe du monde (3 en descente, 1 en Super-G). Ce n’est pas fameux à côté de Luc Alphand, mais lui aura réussi  à me faire bondir de mon lit un dimanche matin en me faisant vivre une espèce d’american dream à la française. Loin d’être un favori, Dénériaz avait réalisé ce 15 mars 2006 la course parfaite… Que je vous propose ici de revoir

Publicité
Commentaires
Rigolons un peu avec le sport
  • "Il y a un grand ménage à faire au sein de la fédération et c'est aux supporters de faire ça." Lionel Luca, député UMP, vient de rendre compte que le mouvement ultra, finalement, c'est utile.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Publicité