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Rigolons un peu avec le sport
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1 octobre 2007

Quart de championnat (3/3)

BenzemaDernier épisode de notre saga sur les neuf premières journées de notre sitcom préféré, les équipes qui justifient leur classement, il y en a peu, dans le haut du tableau, mais certaines sont déjà bien à leur place malgré de récente prise de conscience.

On dira ce qu’on veut. Que l’équipe n’a pas réussi à remplacer qualitativement Abidal et Malouda, que les blessures longues durées de Cris et Coupet handicapent lourdement le collectif et le moral de l’équipe et que la fessée reçue à Barcelone laisse présager qu’une fois de plus, ils n’iront pas plus loin en C1 qu’un quarts de finale, l’OL se trouve déjà en position de faire une fois de plus la loi en Ligue 1. Dauphin de Nancy pour trois buts inscrits de moins, les gones entrent dans leur période sportive favorite, l’automne, en position de force avec une série de 16 points pris sur 18 possibles lors des six derniers matchs. En plus Lyon s’est peut-être enfin trouvé  un vrai attaquant chasseur de buts en la personne de Karim Benzema, déjà 9 buts en 712 minutes sur 9 matchs. Un but toutes les 79 minutes. Cela fait très longtemps qu’on n’a pas vu telle réussite en France. 

Juste derrière, on trouve les bordelais. Solide à l’extérieur (meilleure formation), les girondins ont trouvé en Laurent Blanc, un sauveteur du jeu de football pratiqué un temps dans les années 80 et mis en banc de l’Empire par feu l’entraîneur Ricardo. Même si ça pêche encore niveau finition, l’équipe n’a plus peur de jouer haut (et même si l’on s’est fermement ennuyé lors des réception de Lens et Monaco, les premiers pas de Laurent blanc comme entraîneur vont dans le bon sens. La blague il a même trouvé le moyen d’intégrer Micoud derrière deux attaquants et fait confirmé l’idée que Wendel est peut-être bien un super footballeur tout comme David Bellion qui a enfin trouvé ses marques. Lui formé à Manchester United, fan dans sa jeunesse du PSG que le club de la capitale avait refusé (à ajouter à la liste déjà très longue des Trézéguet, Henry, Ronaldo, Kaka, Roberto Carlos… on sait). 

Rennes s’est évité un départ calamiteux comme c‘était la coutume ces dernières années (même s’ils ont perdu leur premier contre Nancy 2-0). Du coup la qualification européenne est peut-être encore plus d’actualité cette année avec pour l’instant une 6è place. Cette équipe de grognards, voire de « black listés » du foot français (Pagis, Wiltord, Moreira, Leroy, Thomert), me rappel ce film générationnel « 4 garçons plein d’avenir ». Il faudrait pourtant que ces garçons arrivent à apporter leur expérience pour dominer plus largement à domicile. Les hommes de Pierre Dreossi ont brûlé pas mal de joker en concédant deux défaites à la route de Lorient et un match nul. Pas terrible pour un candidat déclaré à l’Europe. Mais comme rennes voyage bien (8 points sur 12)…

Mais que c’est-il passé dans la tête de Ricardo entre Bordeaux et le rocher monégasque ? Fervent défenseur du 1-0 bétonné en Gironde le coach brésilien a débuté sa nouvelle vie monégasque par un nul à Louis II (1-1 contre les verts) et une défaite à Lorient (2-1). Puis a enchaîné une série de quatre victoires consécutives (Metz, Sochaux, Le Mans et Lille) produisant parfois du très beau jeu comme à Bonal (3-0). Au soir de sa victoire à Lille (0-1), les Monégasques occupaient la première place. Et depuis… 3 défaites de rang. Il eut les grandes retrouvailles à Chaban-delmas (2-1), la visite d’un PSG conquérant (1-2) et le déplacement à Valenciennes (1-0). La victoire face à Nantes en coupe de ligue (3-2) le week-end dernier laisse penser que l’équipe s’est trouvé un moral à défaut d’une défense. Les nantais menaient 2-0 à la pause avant de s’incliner 3-2. Une huitième place pour le coup assez méritoire qui n’engage à rien tant que la bande à Piquionne n’auront pas trouvé une quelconque stabilité.

Saint-Étienne est une équipe qui ne joue que les matchs à domicile cette saison. Hormis un soporifique ASSE-Bordeaux (0-0), les Verts font le plein à Geoffroy Guichard avec un tandem Ilan-Gomis qui promet de plus en plus. Mais les Verts font aussi le plein de buts à l’extérieur : Déjà quatre défaites pour un nul acquis lors de la première journée à Monaco (1-1). Saint-Étienne est parti pour un maintien facile, mais ce n’est pas pour cette année le retour en coupe d’Europe par le Championnat. L’entraîneur Laurent Roussey, qui a eu le banc de touche et s’assurant que le ressort sous le fauteuil d’Ivan Hasek était bien tendu continue d’apprendre le manuel du petit entraîneur de Ligue 1 en procédant à des changements en cours de première période à l’extérieur (Payet et Nilsson à Nancy) ce qui doit expliquer le pourquoi des quatre défaites.

Peut-on être honnêtement surpris du début de saison poussif des toulousains ? Incontestablement encore sur leur nuage de ligue des champions à la reprise du championnat, les hommes d’Elie Baup ont clairement annoncé que leurs esprits étaient à Liverpool pour le troisième tour préliminaire. Forcément ça déconcentre et même si le TFC s’est contenté de défendre au stadium (0-1) et de regarder jouer les grands à Anfield (4-0), Toulouse attaquait le mois de septembre avec 4 points en 4 matchs et une 16è place malgré un succès d’estime face à Lyon. Avant-dernier épisode en date du complot anti-lyonnais.
Depuis, imotep, ça va mieux. Un mois de septembre où les points ont été pris (8 sur 12) avant de se faire attraper pour la deuxième fois de la semaine par Caen (après la coupe de la ligue), le week-end dernier en match en retard (2-1). 14è, est une place honorable pour ce club qui, rappelons-le, n’est allé en ligue des champions que par la grâce et la générosité des supporters plus qu’envahissants de Nantes la saison passée.

Restent les deux promus Caen et Metz. Leurs trajectoires assez communes rappellent combien l’opposition entre ces deux formations en ligue 2 est alléchante mais tout juste acceptable en L1. Les caennais se sont imposé lors de leur premier match de la saison face à Nice (1-0) et enchaîné avec une sérieuse dégringolade sur le reste du championnat avec des défaites à Nancy, Auxerre, contre Marseille, une parenthèse d’un match nul face à Sochaux, re défaites à Saint-Étienne et plus embarrassant face à Metz à la maison. Heureusement Que Toulouse semble être une équipe préférentielle à jouer avec deux victoires en quatre jours (coupe de la ligue aux penaltys avec une équipe de CFA et 2-1 en match en retard). Le problème réside certainement dans le fait que le meilleur joueur de ligue 2 de la saison passée, Yoan Gouffran, voulait partir à Paris… et qu’il est toujours caennais, mis sur le banc pendant quelques matchs. Mais le stade Malherbe est sorti de la zone rouge ! (16è)
Pour ce qui est de Metz, le constat d’avant saison d’une équipe qui avait tout arraché sur son passage en ligue 2 mais absolument pas armé pour la Ligue 1 s’avère assez vrai. Avec déjà six défaites au compteur la saison s’annonce très longue et les supporters messins ne semblent pas dans une optique très participative, notamment lors de la raclée (1-5) concédé face à Lyon.
Il a fallu attendre le « match à 6 points » face à Caen pour une première victoire, à l’extérieur comme beaucoup d’équipe en difficulté cette saison (Marseille, Paris, Sochaux). Le FC Metz et Francis de Taddeo font le difficile apprentissage de la ligue 1, sous les yeux plus que vieillissant d’un Carlo Molinari qui doit déjà savoir ce qu’il se passera en Mai.

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