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Rigolons un peu avec le sport
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3 septembre 2007

PSG – OM : mode d’emploi (Seconde partie)

Tifo_Auteuil_PSG_OMC’était hier, le grand « clasico » du championnat de France. 1–1, chacun de son côté a trouvé des motifs de satisfaction même si personne n’est arrangé par ce résultat. Paris n’a toujours pas gagné au Parc des Princes cette saison (en 4 matchs) et Marseille affirme avoir « su réagir après la défaite au Vélodrome face à Nice ».

Côté tribunes et abords du stade, on a vu déboulé des enfants de choeur pour garnir les gradins du Parc. Pas un incident n’a été signalé. En arrivant dans Boulogne-Billancourt, pour rejoindre des amis près d’un pub, j’ai assisté à un spectacle surréaliste. Entre un peloton de CRS et de policiers en mode « émeutes urbaines » et des supporters du PSG à l’air plus ou mois louches (crâne rasé et sweat noir), gisait une bande de branleurs des quartiers ouest parisiens. Chemise à rayures, Ray ban sur le nez et mèche folle à l’air. Sur leurs visages, on leur devinait une certaine inquiétude. Moi, ça me faisait rire.

Ambiance saucisse froide et bière tiède, il faut attendre dix minutes avenue du commandant Guilbaud. Même pas une palpation de mes amis les gendarmes mobiles, juste du filtrage. Ils font chier quoi !
Je m’étonne de ne pas entendre les traditionnels chants anti-marseillais : « Marseillais, on va niquer ta mère, sur la canneuh, canneuh, cannnebière ! » ou encore « Marseille, Marseille, on t’encule ! » un moment de répit peut-être.

Je passe les portiques à la vitesse de la lumière, une palpation tout juste bâclée, me voilà en R2. Sur la pelouse, les joueurs s’échauffent. Les visages en tribunes sont nettement plus crispés, tendus et près à gueuler n’importe quoi sur les marseillais à la demande du speaker des Boulogne Boys. Au loin, 2 000 marseillais en tribune F ; Celle réservée aux supporters en déplacement. Une salve de « Marseille, Marseille, on t’encule ! » répond au « Paris, Paris, on t’encule ». On se laisse aller au jeu des pronostics : « 2-0 ! » assure un gars, « 6-2 » déconne un autre.

Auteuil met en place son tifo. Un gigantesque vaisseau, comme celui sur l’écusson de la ville lumière. Comme d’habitude, je ne vois pas celui de Boulogne, je suis placé juste ne dessous et le découvrirai après le match sur le net. Arrive la composition des équipes, tous des « enculés » de toute façon. Mention spéciale à Modeste M’bami et Lorik Cana, deux anciens parisiens. Traîtres ultimes tels Frédéric Déhu ou Fabrice Fiorèse en leurs temps.

Les joueurs sont sur la pelouse, le match débute, sous un tonnerre de sifflets et d’insultes à l’encontre des marseillais. Dès la 10è minute, Djibril Cissé s’y reprend à deux fois, mais ouvre le score pour l’Ohème. Luyindula égalise quelques minutes plus tard. Après un léger temps d’incertitude, le Parc explose. « Marseille, Marseille, on t’encule ! », « Ici c’est Paris ! » résonne de plus belle. Le match est âpre, disputé. Une vraie bataille de milieu de terrain. Les Marseillais se projètent vite vers les buts de Landreau avec Nasri, les Parisiens sont dangereux sur coups de pieds arrêtés grâce à un excellent Rothen. 1-1 score à la pause et à la fin du match. En seconde période, le match a baissé d’un ton. Et même si Digard d’un côté ou Cheyrou de l’autre auraient pu arracher la décision, le match nul est somme toute logique.

Je me rends compte à la sortie du match que ce PSG-OM n’a pas été exceptionnel de par l’ambiance non plus. Etait-ce due au classement des deux équipes (13è et 14è) ? Ou bien parce que ce match arrivait à une période « zen » de retour de vacances ? Comme disaient les guignols via la marionnette de Francis Cabrel : « Les PSG-OM, c’était mieux avant… »

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Commentaires
S
Et oui, l’ambiance n’est plus la même, il faut l’admettre. Mais que veux-tu, ton équipe ne brille plus et l’on peut pas dire que Marseille fasse beaucoup mieux. Comment veux-tu qu’après tant d’échecs, peu de belles victoires et beaucoup de sueurs froides, les supporters soient toujours aussi motivés. Toi même, je suis sûr que tu n’est plus aussi expansif pendant les matchs. <br /> Alors, si tu tiens vraiment à retrouver ces ambiances électriques, il faudrait que les supporters retrouvent foi en leur équipe ou bien que vous vous trouviez une nouvelle « bête noire » et si possible dans le haut du tableau et non une équipe qui squatte le milieu ou le bas. Prenez Lorient par exemple, vous pourriez chanter Kenavo les bouseux. (non je rigole, on ne touche pas à la Bretagne)
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